Guatemala - Lago Atitlan - 14 juillet - Santa Cruz, San Marcos, San Juan
La rive nord du Lac Atitlan n'est desservie que par voie lacustre : aucune route ne conduit à ses villages. Nous avons donc négocié l'affaire et sommes parties à la découverte avec un bateau 'privé', à notre rythme. Entre les villages, les belles demeures ne manquent pas : maisons de vacances de familles aisées de Guatemala City ou d'étrangers.
Premier village : Santa Cruz. Un bijou. Sur la rive, quelques hôtels et infrastructures touristiques. Le village proprement dit est perché au-dessus du lac. Il faut donc grimper un peu.
Mais nous n'étions pas seules. Alors que notre embarcation s'approchait du port, en diagonale parfaite je vois arriver un autre bateau, exactement au même moment. Mon attention est attirée par la silhouette d'un des passagers qui me semble connue..... Oui, ce sont bien eux : les trois Suisses.... avec leur cor des Alpes. Incroyable ! Jamais deux sans trois ! Ils sont aussi étonnés que nous et la revoyure est épique. Face aux volacans, surplombant le lac, concert de cor des Alpes. Après cela, nous nous quittons et la prochaine revoyure sera peut-être en Suisse, car ils sont sur le chemin du retour.
Ici aussi, la petite église vaut la visite autant que pour sa simplicité accueillante que pour ses saints et saintes, cette fois sans particularités vestimentaires !
Par sa grâce et sa bienveillance, la patronne des lieux nous a enchantées.
Que ce soit pour un café (le seul bon café au du Guatemala, pourtant grand producteur) ou un séjour, ne ratez surtout pas l'Arca di Noé, à votre gauche quand vous arrivez au petit port de Santa Cruz. En prime : pas de télévision ni internet, et des prix en quetzales.
Prochain village : San Marcos. Toute une autre histoire. C'est étonnant à quel point chaque village est totalement différent des autres. San Marcos, ce sont deux réalités et espaces bien distincts : un peu en retrait le village indigène et au bord du lac la communauté New Age - on dirait que chaque étranger à ouvert son centre holistique proposant massages, reiki, tarots, astrologie, tout tout tout. Je me demande bien qui sont leurs clients....
Prochain village : San Marcos. Toute une autre histoire. C'est étonnant à quel point chaque village est totalement différent des autres. San Marcos, ce sont deux réalités et espaces bien distincts : un peu en retrait le village indigène et au bord du lac la communauté New Age - on dirait que chaque étranger à ouvert son centre holistique proposant massages, reiki, tarots, astrologie, tout tout tout. Je me demande bien qui sont leurs clients....
L'arrivée à San Marcos est jolie, toute en douceur entre les roseaux.
J'ai profité d'une expédition de mes coéquipières à la recherche d'artisanat pour faire le tour du promontoire, une très belle balade, au cours de laquelle j'ai fait deux rencontres intéressantes :
un épouvantail
et une raclette annoncée en anglais
sur fond de volcan toujours
et une raclette annoncée en anglais
sur fond de volcan toujours
Dernier village de la journée : San Juan. Un vrai village actif, engagé, avec son artisanat pour les touristes mais resté dans des proportions harmonieuses, et surtout toute une école de peinture naïve. Les artistes sont regroupés en coopérative et ont lancé le courant de tableaux de scènes du marché ou de la vie courante, vue d'en haut.
Tout le village est décoré de murales magnifiques.
funeste mémoire
chez le guérisseur
J'avais le nom d'un prêtre maya, mais bien peu d'espoir de le trouver, en si peu de temps. Et pourtant ! Dans la première boutique en montant au village, nous avons rencontré sa fille de 23 ans, curandera elle aussi ! Le papa était peut-être à la pêche - sa seconde activité - car nous ne l'avons pas trouvé. Mais Maria-Francisca nous a emmenées chez sa maman (qui a eu 11 enfants), nous avons échangé nos adresses et bavardé de notre métier de guérisseuse, j'étais aux anges : mission accomplie. Le contact est pris, la vraie rencontre sera pour ma prochaine visite.
récolte du café
Tout le village est décoré de murales magnifiques.
funeste mémoire
Dans les écoles on y enseigne aussi la tradition maya depuis quelques années, ainsi que la langue locale.
chez le guérisseur
J'avais le nom d'un prêtre maya, mais bien peu d'espoir de le trouver, en si peu de temps. Et pourtant ! Dans la première boutique en montant au village, nous avons rencontré sa fille de 23 ans, curandera elle aussi ! Le papa était peut-être à la pêche - sa seconde activité - car nous ne l'avons pas trouvé. Mais Maria-Francisca nous a emmenées chez sa maman (qui a eu 11 enfants), nous avons échangé nos adresses et bavardé de notre métier de guérisseuse, j'étais aux anges : mission accomplie. Le contact est pris, la vraie rencontre sera pour ma prochaine visite.
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